Le contrôle de la douleur est un objectif important pour les équipes soignantes, au bloc opératoire pendant une anesthésie générale, en réanimation ainsi que dans des situations où les patients ne peuvent pas communiquer l’intensité de la douleur ressentie, comme par exemple chez des patients inconscients, handicapés, ou en néonatologie et pédiatrie.
Dans ces situations, les méthodes classiques d’évaluation de la douleur (échelle visuelle, échelle verbale…) ne peuvent pas être mises en place. Des méthodes indirectes fondées sur des paramètres hémodynamiques comme la fréquence cardiaque, la tension artérielle et quelques autres signes cliniques (sueurs, larmes…) peuvent être utilisés mais ne sont pas considérés comme étant fiables.
De nombreuses études montrent que l’analyse de l’arythmie respiratoire sinusale (variation de la fréquence cardiaque influencée par la respiration normale) permet d’ouvrir une fenêtre sur le système nerveux autonome (SNA), qui est lui-même influencé par la nociception.
MDoloris a mis au point l’ANI (Analgesia Nociception Index) qui mesure la variabilité de la fréquence cardiaque : une technologie alternative aux méthodes empiriques. La variabilité de la fréquence cardiaque est en effet plus élevée lorsque l’activité parasympathique domine l’activité sympathique. Son but est une meilleure gestion du traitement de la douleur et l’optimisation des doses d’analgésiques administrées.
La technologie ANI, en plus d’être un système de monitorage de la douleur, est un système de monitorage de l’activité parasympathique, qui renseigne sur l’état de confort ou d’inconfort de l’organisme.
Le moniteur ANI V2 permet la surveillance du tonus parasympathique à partir d’une mesure directe du SNA : Système Nerveux Autonome, qui utilise le signal cardiaque et la Variabilité de la Fréquence Cardiaque (VFC).